Née le 8 novembre 1920 à Vierzon, Jeannette Boivin a quitté son Cher natal pour trouver du travail à l’usine Kodak de Vincennes en 1950.
J’étais déjà veuve, avec une petite fille.
Elle va refaire sa vie, donner naissance à deux nouveaux enfants avant d’arriver à Bondy.
Inutile d’essayer de la piéger, Jeannette Boivin possède une mémoire des dates et des événements hors du commun.
Je me rappelle encore de la maternelle, alors vous pensez bien…
Quand elle vient vous accueillir à l’entrée de son appartement, impossible de lui donner son âge véritable. Elle est probablement la seule centenaire bondynoise à habiter en toute autonomie son logement, et à sortir faire ses courses en descendant gaillardement les escaliers de son immeuble, même si elle se fait accompagner depuis peu, par précaution.
Et attention de ne pas essayer de franchir les limites de son territoire, ou il vous en cuira !
Il y a peu de temps, j’ai surpris un voleur qui est entré dans ma chambre par la fenêtre. Je l’ai pris par l’épaule pour l’amener vers la porte en lui disant de déguerpir au plus vite !