Marc Perrier : garde la flamme

Sélectionné pour porter la flamme olympique cet été, cet ancien cheminot bondynois, aujourd’hui à la retraite, est un passionné de voyages. Le sport extrême et l’ultra-distance n’ont aucun secret pour lui.

De la Vallée de la Mort aux aurores boréales en Norvège, Marc Périer en a vu du pays ! Sa passion pour la course à pied, puis l’ultra-distance l’a fait voyager à travers la planète. Le Laos, le Costa Rica, le Sénégal, l’Inde, le Canada, jusqu’à la Grande Muraille de Chine… L’aventurier bondynois en a avalé des kilomètres.

J’ai traîné mes semelles sur tous les continents. Il ne me manque que l’Océanie », précise cet ancien cheminot. Désormais en retraite, Marc va relever, l’été prochain, un nouveau défi. Certainement le plus court de sa carrière de spécialiste de l’extrême. « Je vais porter un petit boutde flamme olympique sur seulement 200 mètres, mais c’est un honneur », reconnaît cet inconditionnel de l’impossible.

Son épouse Isabelle a déposé sa candidature l’an passé, sur le site officiel de Paris 2024 après que sa fille Marie, rédactrice-manager chez Vogue ait rédigé la lettre de candidature
relatant la vie et les passions de son père. Il faut dire que ce passionné, au mental en acier trempé, a récemment gagné un autre combat :

A 70 ans, je suis en pleine rémission, après un cancer. » Résilient, même face à la maladie, Marc Périer n’a jamais abandonné. Lui, l’ancien chasseur alpin, a également effectué du parapente, de la plongée, a été moniteur de boxe française, avant de se lancer dans la course à pied. « Ensuite, j’ai enchaîné avec des marathons, rappelle cet amoureux de l’effort intense. J’ai fait six fois celui de Paris, cinq fois New York. Et je suis passé à l’ultra-distance. »

Le Népal en fin d’année

Aujourd’hui, cet actif de l’absolu est lucide sur son âge mais, dans son esprit, pas question de s’installer dans son fauteuil de retraité :

J’ai arrêté les footings, mes lombaires et mes genoux ne les supportent plus mais, avec ma bande de potes, on fait du vélo. On a même monté un club, le Savon Team « 100% propre, 100% extrême » et on part deux-trois jours sur les routes !

Depuis plus de vingt ans à Bondy, ce véritable Titi parisien est tombé sous le charme de la Ville. Commune qu’au départ, il ne connaissait pas :

Avec mon épouse, on en avait marre de vivre en appartement et on cherchait un pavillon en banlieue. Je m’apprêtais à partir courir au Japon quand elle a lu une annonce. La maison se trouvait à Bondy, à la limite de Villemomble, dans une petite rue calme. J’ai craqué, et on a acquis ce bien. Le propriétaire était aussi un ancien cheminot, ça a facilité les choses.

Après avoir porté la flamme le 25 juillet sur les bords du canal de l’Ourcq, Marc Périer ira humer l’ambiance de ces JO autour d’un ring :

On nous a offert des billets pour assister aux finales de boxe à Roland-Garros !

Une fois la page olympique refermée, cet acharné de l’effort prépare déjà son prochain voyage :

J’emmène ma fille en trek au Népal en fin d’année.

Décidément, Marc Périer ne s’arrête jamais !

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