Nicolas Meneux, l’art de faire bonne impression

Nicolas Meneux dirige l’atelier de sérigraphie Silium depuis 6 ans. La petite entreprise bondynoise travaille avec les plus grands noms de la filière du luxe et son patron maintient un positionnement résolument axé sur l’excellence.

 

C’est une petite société dont j’ai d’abord été actionnaire minoritaire, plutôt familiale dans l’esprit. Ça ne m’intéresserait pas de travailler si ça ne fonctionnait pas de cette façon

Rue Auguste Blanqui, 5 machines, 15 employés s’appliquent à élever la technique d’impression traditionnelle de la sérigraphie
aux plus hauts points de l’excellence. Un tour d’atelier et un coup d’œil pour apprécier la maestria des sérigraphes, c’est qu’on travaille ici en sous-traitance quasi exclusivement pour des grands noms – la maison Dior, Chanel, le champagne Ruinart, la liste est longue.

Proposer des procédés phares :

des procédés d’impression phares, explique Nicolas Meneux. On est pratiquement les seuls en Europe à employer une coloriste temps plein. Vous pouvez disposer des machines, des budgets, vous ne pourrez jamais réaliser ce qu’on fait. Ce sont les gens et leur savoir-faire qui comptent !

Oui, l’impression façon Silium relève de l’art, fût-ce sur un boîtage, un carton d’invitation, ou même sur du papier de soie ! Le patron, qui se défend de mener l’affaire en petit-patron, laisse le métier de sérigraphe au sérigraphe pour s’occuper essentiellement des relations publiques.

Du droit à la sérigraphie, comment en est-on arrivé là :

C’est une image d’archive du milieu des années 90. Nicolas Meneux s’apprête
à lancer Les Cahiers du droit. On sort à peine de la fac de droit justement, qu’on monte déjà une SARL de presse.

J’étais à Paris 5 Malakoff : un parcours correct, sans plus, les études longues, je ne le sentais pas ! »

Un bac + 5 en poche quand même

Et la sérigraphie ?

J’avais transformé mes activités d’édition en une boîte de communication. Un jour, on s’est mis à réaliser des cartes de vœux que personne n’avait envie de faire. On avait une belle créa et on utilisait la sérigraphie, le marché a littéralement bondi dans les années 2000. Voilà !

Surmonter les étapes

Les pieds dans le métier dont les parts de marché s’effondrent avec la crise de 2008. Celle liée à la pandémie a déjà fait du mal mais l’homme de Silium aborde les revers comme au tennis, qu’il pratique assidûment. En mode service-volée dès qu’il peut et à deux-roues Boulogne-Bondy les jours ouvrables :

On est sur un micromarché, beaucoup de gens font de la sérigraphie. Mais à notre niveau, il n’y a personne !

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