Tricia Evy, Chanteuse, naturellement !

Cette bondynoise de naissance a grandi en Guadeloupe, avant de revenir il y a douze ans sur ses terres pour entamer une carrière de chanteuse rapidement couronnée de succès.

Devenir artiste, une évidence pour Tricia Evy.

« Comme si c’était écrit. J’avais la passion de la musique, quelques dispositions, et j’ai surtout beaucoup travaillé ! »

Pourtant, elle a bien failli bifurquer vers une toute autre voie. Après avoir quitté sa ville natale pour suivre ses parents mutés en Guadeloupe, elle a fait son retour à Bondy en 2006 pour passer, étonnamment, une licence de biologie.

« Une carrière de chanteuse, j’en rêvais depuis longtemps. J’ai passé un concours en Guadeloupe qui a été le déclencheur. J’ai su à ce moment que je voulais en faire ma vie. Mais là-bas, ce n’est pas vraiment considéré comme un métier dont on peut vivre… »

De retour en métropole, Tricia va rapide- ment faire les bonnes rencontres et saisir les opportunités. Elle est invitée par le groupe Jazz on biguine de David Fackeure, qui deviendra par la suite son pianiste attitré.

« J’ai pris une claque musicale, on a fait un bœuf deux jours après, et ils m’ont invitée à la sortie de leur album un mois plus tard. »

La carrière de Tricia est lancée, tout s’enchaine très vite par sa première scène à Paris au club de jazz Le Duc des Lombards.

« À l’époque, je chantais de la biguine, la musique traditionnelle antillaise. Puis en m’essayant aux grands standards de jazz, je suis tombée amoureuse de cette musique. »

La machine Tricia Evy est lancée, elle ne va plus s’arrêter ! La jeune artiste enchaîne les concerts et les tournées, il lui faudra seulement deux ans pour devenir professionnelle. Ses deux premiers albums sortent en 2010 et 2013, avant un troisième opus, Usawa, composé de reprises de standards de jazz et de biguine qui sort en 2018.

« Usawa, cela veut dire équilibre en swahili (langue d’Afrique de l’est N.D.L.R.). J’ai essayé de trouver cet équilibre dans l’album entre le jazz et la biguine. Deux musiques qui n’ont pas la même notoriété, mais autant de valeur pour moi. »

Prochain album en 2021

Au-delà de ses thèmes de prédilection, Tricia reste assoiffée de connaissances et ne rechigne jamais à élargir son répertoire.

« Après mon premier concert en mon nom propre dans une grande salle parisienne le 3 décembre dernier, j’ai enchaîné par un hommage à Lauryn Hill le 3 janvier, puis j’en ferai un à Sinatra le 23 février, à Brassens en mars avant une soirée zouk rétro en mai ! Je suis très ouverte musicalement, sûrement parce que j’ai grandi aux Antilles, terre d’un vrai brassage rythmique. »

Tricia trouve même le temps de travailler sur son prochain album, cette fois uniquement des compositions originales, prévu pour 2021. En attendant, elle profite de son appartement bondynois, non loin de l’Hôtel de ville, pendant ses rares moments de repos.

« C’était l’appartement de mes parents, qu’ils n’ont pas vendu quand on est parti en Guadeloupe. J’avais trois ans en 1987, trop jeune pour avoir des souvenirs, à part la vue de mon balcon, qui m’est revenue à mon retour ! »

Elle est désormais bien installée dans sa ville et compte en profiter au maximum.

1984 : naissance à Bondy

1987 : départ pour la Guadeloupe avec ses parents

2006 : retour à Bondy dans l’appartement familial

2010 : sortie de son premier album au sein d’un groupe

2013 : deuxième album, le premier en solo

2018 : sortie de son troisième album, Usawa

2019 : tournée en Guadeloupe, en France et à Singapour

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